jeudi 27 décembre 2012

Ned Doheny - Hard candy (1976)



Cocaïne et bassin javellisé à l’ombre des palmiers. Grande oeuvre oubliée d’une caste patibulaire, mais presque, je veux évidemment parler de la caste des musiciens (musicos) de studio portant catogan et arborant une technique sûre d’elle-même. Un vrai cauchemar à punks, des basses (sans mécaniques apparentes) slappées et bichonnées en l'absence du plus élémentaire médiator, des guitares funky white soulful, des saxophones pro-anti Eric Dolphy, des voix aux yeux bleus délavés, des mélodies bien peignées, des lyrics adultes et concernés. Bref que du bon, voire du pire suivant l’axe de notre observation. Pas loin du meilleur Steely Dan (sans la perversité) et du plus écoutable des saloperies west-coast.
Pour information du côté des catogans, de la fameuse souplesse de poignet et loin de toute raideur, on notera la présence de quelques relachés sirs aux nez encombrés : David Foster, Don Henley, Glenn Frey, Tom Scott, Steve Forman, Linda Ronstadt (une auburn dans la bagarre), J.D. Souther, John Guerin, Steve Cropper, Hamish Stuart ou encore la section cuivre de Tower of Power, soit la crème de la crème californienne mid-seventies, une sorte de synarchie hâlée de la chemise à fleur que cette crème là.




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